Parc du château de Saint-Germain-en-Laye :

Deux jours d’échappées belles au Parc du Château de  Saint-Germain-en-Laye. La grande terrasse est très occupée. C’est pour certains l’heure d’un casse croûte, et pour d’autres une simple pause, à l’ombre des arbres.

Pour ma part, avant de me confronter aux terribles rayons de ce bel  hélianthe qui gouverne toute l’étendue du parc. Je fais une halte sur un coin de pelouse, face à l’air de jeux destinés aux enfants.

 Pour les connaisseurs, l’empreinte ingénieuse d’André Le Nôtre (Jardinier de Louis XIV)  est fort admirablement visible.

Ainsi, pour le 400e anniversaire d'André le Nôtre. Du 26 juin au 14 octobre, vous pourrez découvrir les œuvres de 27 artistes contemporains. J’espère quant à moi, vous donnez l’envie de vous aventurez dans ce merveilleux domaine. Espérant que le temps soit tout aussi généreux avec vous qu’il ne l’a été avec moi.

© Ludwig Marie-Louis

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"Lorsque viendra le point de non-la revoir". 

Cet après midi, alors que je déambule entre ces deux bulles de voyages ; pour ne pas dire ces deux caravanes sorties du futur. Je vois au loin une silhouette qui se dessine pas à pas. Je décide alors d’attendre qu’elle puisse rentrer complètement dans mon cadre. Je parviens furtivement à faire 3 clichés. C’est un peu comme un jeu de cache-cache qui se joue au travers de ces transparences entre nous. Puis la jeune demoiselle me demandera avec un accent Anglais de la prendre en photo, avec un appareil qu’elle me tendra. Bien évidemment je m’exécuterais avec grand plaisir. 

C’était aujourd’hui mon dernier jour à Saint Germain-En-Laye. Et je sais que je ne la croiserais sans plus… Qui sais, peut-être autre part. En attendant ; je suis très content d’avoir eux ces 3 clichés.

        Aussi est-ce la raison pour laquelle j’ai nommé ces trois clichés : « Lorsque viendra le point de non-la revoir »

© Ludwig Marie-Louis

« Comme un rêve »

Voilà la première image que l’on peut voir lorsque l’on pénètre dans l’enceinte du parc.

Voyez donc là ce coin de repos, où laissés aller les rêves serait des plus agréables. Je m’y verrais allongé, rêveur, et amoureux…

On pourrait se croire dans un conte : « des mille et une nuits. »

Mais la belle Shéhérazade n’est pas là. Elle a quitter le lit à baldaquin pour d’autres ivresses peut-être quelques parts dans ce parc qui s’étend à perte de vue.

♥♥

© Ludwig Marie-Louis

Les 3 Grâces.

Elles sont paisiblement installées les unes côtes à côtes, comme en pleine conversation. Mais que peuvent t’elles se dire ? Ont t’elles conscience de ma présence ? Dans tous les cas, elles n’ont pas l’air effrayées par mon appareil photo.

Je m’approche tout doucement, ne voulant pas les déranger dans leur tête-à-tête. Elles sont belles, gracieuses et sensuelles. Leurs expositions me rappellent une vitrine d’un artiste africain ; Ousmane Sow  qui en 1999 avait exposé à Paris ; sur le Pont des Arts.   Ses sculptures étaient faites de diverses matières et matériaux. Mais elles étaient sublimes.

Celle toute à droite semble être enceinte. Peut-être de 7 mois. Mais je n’ose pas lui poser la question. J’ai trop peur d’une déconvenue.

De qu’elle tribu sont t’elles issue ?

Leurs nudités n’ont pas l’air de les gêner le moindre du monde. Je ne suis moi-même pas choqué. 

Je fais le tour d’elles, espérant un regard, un sourire. Et pourquoi pas un brin de conversation aussi court soit-il ! 

© Ludwig Marie-Louis